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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 11:03
Randonnée du 24 octobre 2009

Une petite escapade dans les Bauges pour profiter d’une matinée "imprévue" de beau temps.

En dépit de sa fréquentation due à ses nombreux chemins d’accès, faciles ou plus ardus, la montée à la Croix du Nivolet reste une très agréable randonnée, surtout quand la météo ne nous laisse espérer que quelques heures de beau temps.

 

Conditions  : beau temps doux, brumes au fond des vallées.

 

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Mer de nuages sur la vallée

Départ


Hameau de Lovettaz atteint par Saint-Jean-d’Arvey (D206). Au centre du village de St-Jean-d’Arvey, prendre à gauche la petite route qui dessert le hameau de Lovettaz (panneau)

Parking au centre du hameau (alt. départ 690 m)

 

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Couleurs de l’automne au-dessus de Lovettaz

Itinéraire


Carte IGN 1/25000° 3332 OT Chambéry - Aix-les-Bains - Lac du Bourget


Du parking, revenir vers la fontaine (panneaux) et prendre le chemin, élargi récemment, qui s’élève NW au-dessus du hameau. Après les dernières maisons, un sentier lui fait suite sur quelques centaines de mètres puis rejoint la piste pastorale qui monte de Lovettaz vers les "Fermes du Nivolet" (chalets d’alpage).

 

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Une des fermes du Nivolet

Après un long mais agréable cheminement en sous-bois, la piste s’oriente E/NE avant de bifurquer plein W (on laisse alors à droite le sentier qui monte vers les cascades et le Col de la Doriaz- panneaux)

 

Nota  : sur la piste de montée, plusieurs sentiers partent W/NW en direction des Fermes du Nivolet. Mal entretenus, non balisés et non indiqués sur la carte, ils se confondent souvent avec les sentes tracées par les animaux et demandent sens de l’orientation et attention (pentes soutenues, terrain glissant par temps humide). L’itinéraire qui emprunte la piste est donc à privilégier.


JPG - 212.2 ko
Couleurs de l’automne sur le sentier de montée

On continue sur la piste jusqu’aux Fermes du Nivolet, puis le large sentier qui lui fait suite traverse l’Alpage des Fourneaux avant d’atteindre celui des Grands Prés ou Alpage du Nivolet. A la cote 1.288 m (sapin isolé au milieu de l’alpage - panneau), on rejoint le sentier qui monte du village de Pragondran et on prend la trace, assez peu marquée au départ, qui se dirige NE vers la falaise.

 

Un passage équipé dit du "Pas de l’Echelle" (main-courantes, câbles, marches et barreaux de fer) permet de franchir une faille entre la falaise et une "aiguille" et d’accéder au plateau final et à l’immense Croix qui marque le sommet du Nivolet (1.547 m).

 

Nota  : bien sécurisé, ce court passage (quelques dizaines de mètres) est sans réelle difficulté mais il est déconseillé aux personnes sujettes au vertige.


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Pas de l’Echelle

Retour  : le retour par l’itinéraire de montée est déconseillé ; avis identique pour celui qui emprunte le passage escarpé dit de "la cheminée" au N de la Croix ; il est plus intéressant d’opter pour la boucle (sentier large, bien balisé) qui longe la crête pour arriver au Col de la Doriaz puis descend dans l’étroit Vallon de la Doriaz en passant par les cascades du même nom (à proximité de celles-ci, quelques passages réclament de l’attention).

 

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Cascades de la Doriaz

On retrouve ensuite la piste empruntée à l’aller à la bifurcation mentionnée ci-dessus.

 

Dénivelée : 910 m

 

Temps de marche : 4 h 30 (dont 2 h 30 de montée)

 

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Catégorie Savoie.

Dernière mise à jour le dimanche 25 octobre 2009



Mont Peney (1.356 m)
Poids : 116.4 ko




Croix du Nivolet vue des Grands Prés
Poids : 125.6 ko




Sentier de montée par les Grands Prés vu du sommet
Poids : 110.6 ko




Col de la Doriaz (1.138 m)
Poids : 97.2 ko




Alpage des Fourneaux
Poids : 104.2 ko




Alpage du Nivolet (Les Grands Prés)
Poids : 94 ko




Mont Peney - Pte de la Gallopaz - Massif de Belledonne
Poids : 67.4 ko




Mont Margeriaz (1.845 m) vu du Col de la Doriaz
Poids : 119.5 ko




Tracé Google Earth
Poids : 109.1 ko
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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 15:30
Randonnée du 20 octobre 2009

Un beau parcours vers ce sommet qui domine Revel et la Plaine du Grésivaudan.

Conditions  : ciel voilé le matin s'ennuageant progressivement (pluie sur les sommets en milieu d'a-m). Vent violent.

 

Départ


Parking du Clos (1.485 m) atteint par Villard-Bonnot et Saint-Mury-Monteymond (D280). Dans le village prendre S, à droite, la route qui mène au Col de Pré Long (panneaux bois aux intersections). Après le Col, continuer sur la piste forestière "carrossable" puis prendre à gauche à la patte d’oie et poursuivre pendant 3 km jusqu’au parking (panneaux).

 

 

Refuge Jean Collet - Rochers des Excellences (vus du Mont Saint Mury)



Itinéraire


Carte IGN 1/25000° 3335 OT Grenoble - Chamrousse - Belledonne

 

Du parking, on emprunte la piste "jeepable" (interdite à la circulation au-delà du parking) qui monte jusqu'au Refuge du Pré du Molard (gîte d'étape - 1.735 m). On continue plein E sur le sentier après le Refuge pour contourner le Mont Saint Mury (2.038 m) puis, après un parcours sur la crête (belle vue E sur les Cascades du Boulon, le Refuge Jean Collet, le Glacier de Freydane et le Gand Pic de Belledonne) on traverse à flanc la raide combe sous  la Pointe de la Sitre (2.195 m)  où quelques passages rocheux demandent un peu d'attention.

 

 


Lances de Domène et Petite Lance du Crozet (à droite)

 

On arrive en vue du Habert de la Sitre que l'on peut rejoindre en quelques minutesen contrebas, ne serait-ce que pour avoir une vue "plongeante" sur le Lac de la Grande Sitre (1.958 m) actuellement presque asséché. 

 

Nota : à partir du plateau du Mont Saint Mury, un sentier bien visible traverse la combe et la falaise et permet de rejoindre directement le Habert.

 

 

Lac de la Grande Sitre

 

 

Après le Habert on rattrape le sentier du GR 549 (marques blanches et rouges) qui longe la face W du Rocher Boulon (2.214 m) - présence de plusieurs gouffres, veiller à ne pas s'écarter du sentier en cas de mauvaise visibilité - puis traverse S une vaste combe d'éboulis et de chaos de rochers sous les restes du  Glacier de la Sitre et les parois verticales des Lances de Domène.

 

 

La combe pierreuse sous le Glacier de la Sitre

 

A la fin du pierrier, une montée raide en lacets amène au Col du Loup qui donne accès W à la longue arête marquée par les deux cairns de la  Petite Lance du Crozet (2.355 m) dominant Revel et la Vallée du Grésivaudan.

 

De l'arête, belle vue S sur les Massifs de la Chartreuse et des Bauges ainsi que sur le minuscule Lac du Loup (2.258 m) au fond de la vaste combe d'éboulis dominée par les Dents du Loup (2.375 m).

 


Les cairns de l'arête sommitale de la Petite Lance du Crozet (2.355 m)

 

Retour par le même itinéraire.

 

Dénivelée : 1.055 m

 

Temps de marche : 5 h 00 (dont 3 h 00 de montée)

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 10:12

 


Randonnée du 14 octobre 2009


Un beau sommet qui domine la ligne de crête séparant la Vallée des Merveilles du Vallon de la Gordolasque.



A proximité du Refuge des Merveilles et d’accès relativement aisé, la Cime du Diable offre une vue superbe sur une large partie du Parc National du Mercantour.

 

Conditions : beau temps froid (- 6° au départ), brumes de plus en plus épaisses en cours de journée.

 

Départ

 

Refuge des Merveilles (alt. départ 2.130 m).

(pour rejoindre le Refuge des Merveilles voir le topo "Lacs et Rochers gravés de la Vallée des Merveilles"


Itinéraire


Carte IGN 1/25000° 3841 OT Vallée de la Roya - Vallée des Merveilles


JPG - 120.7 ko
Lac Long Supérieur (2.111 m)

Du Refuge, on prend S (panneaux) le sentier (GR 52 marques blanches et rouges) qui monte en direction du Lac Fourca (2.165 m) puis s’oriente SW dans un environnement très minéral vers le Lac du Trem et le Lac de la Muta.

 

JPG - 114.8 ko
Lac Fourca - Mont Bego (2.182 m)

On atteint les minuscules Lacs du Diable au pied de l’étroit vallon fermé par le Pas du Trem (2.480 m) qui sépare la Cime du Diable (2.685 m) de la Cime du Trem.

On laisse alors le GR 52 qui poursuit S vers le Pas de Raus pour le sentier, toujours bien marqué, qui monte en lacets faciles vers le Pas du Trem. De ce Col, qui offre une vue magnifique sur l’immense cirque minéral des Verrairiers et permet de rejoindre le Vallon de Gordolasque (sente visible mais pas d’indications), on emprunte S le sentier qui escalade la rude face NE de la Cime du Diable.

 

JPG - 165.1 ko
Pas du Trem (2.480 m) vu du sentier de montée

On atteint un petit plateau déversant sur la face S puis, après une courte traversée, on rejoint le sommet par un sentier escarpé en courts lacets.

 

Nota : sans être "difficile", l’itinéraire conduisant au sommet à partir du Pas du Trem est ardu et présente quelques passages "exposés" réclamant de l’attention.

 

Du sommet on bénéficie d’une vue exceptionnelle sur les lacs de la Vallée des Merveilles, les vallons austères et encaissés qui l’entourent et les cimes déchiquetées de Chagiasse (2.521 m) de Durmiose (2.438 m), des Verrairiers (2.567 m) ainsi que sur le Mont Bego (2.872 m).

 

JPG - 76.1 ko
Du sommet de la Cime du Diable, le Mont des Merveilles (2.726 m) émerge de la brume

Retour par le même itinéraire jusqu’au Refuge. Reprendre ensuite le sentier ou la piste qui descendent le Vallon de la Minière pour rejoindre le Parking du Lac des Mesches.

 

Dénivelées : + 630 m, - 1.330 m

 

Temps de marche : 2 h 30 de montée, 4 h 30 de descente jusqu’au Lac des Mesches.

 

Post-scriptum en forme de "coup de gueule" :

Certainement "victime" de son succès, le Refuge des Merveilles (CAF) nous a "offert" (demi-pension 37,50 euros tout de même !) un service minimum (accueil "limite", repas - bouillon "gras", saucisses/lentilles, micro-morceau de fromage, coupelle de fruits au sirop -, petit déjeuner "misérable", confort sommaire - froid et humidité, etc) frôlant l’indigence ! Compte tenu des prix pratiqués, le CAF ferait bien de prendre exemple sur les refuges suisses et italiens (y compris ceux de haute-altitude - Cf le gardien du Refuge des Vignettes - 3.158 m - préparant les "pancakes" au petit-déjeuner à 5 h 00 du matin) qui offrent confort (couettes douillettes le plus souvent), repas copieux et de qualité....et accueil chaleureux.

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 10:07

Randonnée du 13 octobre 2009


A la découverte d’un lieu magique chargé d’histoire sur les derniers contreforts des Alpes Méridionales.

 

 

Au coeur du Parc National du Mercantour et au pied de la "montagne sacrée" du Bégo (2.872 m), la Vallée des Merveilles et celle de Fontanalba abritent le plus grand ensemble de gravures rupestres protohistoriques au monde (plusieurs dizaines de milliers recensées) dans un paysage modelé par les glaciers au cours des millénaires.

Aujourd’hui, les forêts de mélèzes centenaires aux couleurs de l’automne, les roches moutonnées de teintes diverses, une multitude de lacs et les sommets déchiquetés qui les entourent, offrent un environnement extraordinaire d’une très grande beauté qu’il est agréable de parcourir en dehors de la haute saison touristique.

 

Conditions : très beau temps froid (- 3° au départ)

 

Départ

 

Parking du Lac des Mesches atteint à partir de Saint-Dalmas-de-Tende (N204) puis par la D91 qui dessert le Hameau de Castérino (alt.1.550 m)

 

Nota : on trouve plusieurs possibilités de stationnement autour du Lac des Mesches. Privilégier celle qui se trouve en amont du barrage, voire les quelques emplacements dans le chemin qui part à gauche dans la 3° épingle après le barrage, permettant un accès direct à la piste conduisant au Hameau de la Minière.

 

JPG - 130 ko
Lac des Mesches (1.390 m)


Itinéraire


Carte IGN 1/25000°3841 OT Vallée de la Roya - Vallée des Merveilles


Du parking supérieur (alt. départ 1.434 m - panneaux d’information), emprunter W la piste "jeepable" qui dessert le Hameau de la Minière de Vallauria, site d’anciennes mines d’argent et de zinc dont les bâtiments sont en cours de restauration par des équipes de Jeunes Bénévoles Internationaux (panneaux).

 

Dans le hameau, on peut prendre soit rive gauche le sentier qui débute à droite au-dessous du bâtiment "Neige et Merveilles", soit continuer rive droite sur la piste qui remonte le Vallon de la Minière (15 à 20 mn de temps supplémentaire de montée)

 

Nota : à la cote 1.777 m - panneaux - une nouvelle option "sentier" permet d’éviter la large boucle de la piste qui monte en lacets près d’un couloir d’avalanches (une énorme coulée récente a rasé une partie du mélézin) et permet de traverser une zone remarquable de cascades et de mélèzes multi-centenaires.

 

JPG - 185.3 ko
Sentier de montée dans le Vallon de la Minière

Le sentier passe ensuite à proximité du Lac Saorgine puis du Lac Long Inférieur (pratiquement à l’état de tourbière) avant d’atteindre le Refuge des Merveilles (2.130 m) surplombant le Lac Long Supérieur.

A partir du refuge on peut prendre quelques instants pour effectuer le parcours "découverte" qui présente sous forme de tableaux les caractéristiques géologiques et chronologiques du secteur ainsi que des panneaux d’information sur la faune et la flore.

Après le Refuge, le sentier poursuit W jusqu’au Lac Mouton (2.176 m) puis s’oriente N vers la Vallée des Merveilles encaissée entre le Mont des Merveilles (2.720 m) et le Mont Bego (2.872 m).

 

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Lac Mouton - Mont Bego ( 2.872 m)

Nota : à partir de ce point une réglementation particulière à ce site du Parc du Mercantour interdit de sortir des sentiers balisés sans accompagnateur agréé et les bâtons ferrés doivent être rangés sur le sac.

Le parcours "libre" (plusieurs ouvrages mentionnent les "tracés" autorisés) permet toutefois de voir l’essentiel des gravures (pétroglyphes) remarquables de la Vallée des Merveilles tracées par nos lointains ancêtres "métallurgistes" de l’Age du Bronze (entre 1800 et 1500 ans avant notre ère).

 

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"Le Christ"

On doit rendre hommage au travail remarquable des archéologues qui ont recensé les quelques 35.000 gravures du site et en particulier au Professeur H. de Lumley (rencontré fortuitement ce jour sur le site avec une équipe de tournage) et à ses collègues qui ont contribué à faire connaître ce lieu et à permettre sa sauvegarde (nombreuses dégradations désolantes des "taggeurs" du passé).

 

Nota : les chercheurs ont établi le caractère cultuel du site autour du Mont Bego (littéralement "montagne sacrée du Dieu-Taureau"). Dans cet environnement minéral et austère, on peine à imaginer la présence des hommes venant rendre hommage à leurs Dieux et les conditions de vie très difficiles qu’ils devaient y endurer, et une "magie" indescriptible et émouvante se dégage de ces lieux.

 

On terminera le parcours au-delà du Lac des Merveilles, parmi les plus beaux visités ce jour, pour avoir une belle vue générale sur la Vallée des Merveilles (alt. atteinte 2.410 m), à défaut d’avoir le temps de "grimper" jusqu’à la Baisse de Valmasque (2.549 m), col permettant de rejoindre la Vallée de Fontalbana.

 

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Lac des Merveilles (2.294 m)

Retour par le même itinéraire jusqu’au Refuge des Merveilles pour y passer la nuit et rester une journée supplémentaire dans cet environnement magnifique.

 

Dénivelées : + 1.000 m, - 330 m

 

Temps de marche : 2 h 30 de montée jusqu’au Refuge, 3 h 00 pour le circuit des gravures, 1 h 00 de descente.

 

Post-scriptum en forme de "coup de gueule"  : alors que la Direction du Parc du Mercantour a pris des mesures drastiques (indispensables et évidemment bien comprises) pour tenter de protéger le site des dégradations dues à la surfréquentation, on se heurte à un paradoxe bien français qui consiste à autoriser des "accompagnateurs agréés" à véhiculer en 4x4 une "certaine clientèle" (avare d’efforts mais peu regardante sur le coût) jusqu’à proximité du Refuge des Merveilles. On peut imaginer que cette activité, à priori lucrative, a du faire l’objet d’un intense lobbying de la part des élus locaux mais cette autorisation est incompréhensible et en tout cas en parfaite contradiction avec la Charte des Parcs Nationaux. Les accompagnateurs "agréés" (en principe jugés et diplômés sur leur capacité à marcher et non à conduire !) ne devraient pas avoir d’autre possibilité que de faire le chemin de montée "à pied" et d’attendre leurs clients à proximité du Refuge, ce qui limiterait la fréquentation du site des Merveilles aux seuls "passionnés" ayant le courage et la volonté de faire quelques heures de marche pour pouvoir l’admirer.

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 21:24
Randonnée du 02 octobre 2009

Une très agréable randonnée, magnifiée par les couleurs de l’automne.

Conditions  : beau temps le matin, puis brumes montantes. Bise soutenue sur les cols.

 

Départ


Parking du Muret (1.336 m), dans l’épingle , 300 m après celui du Pont de la Betta (1.290 m) atteint par Brignoud, Laval, Prabert (D528). A la sortie E de Prabert, à la patte d’oie, prendre tout droit (petit panneau bois à gauche : Pré de l’Arc)

 

Itinéraire


Carte IGN 1/25000° 3335 ET Bourg-d’Oisans - Alpe d’Huez - Grandes Rousses


Du parking (panneaux) on emprunte la large piste qui conduit au Habert d’Aiguebelle. Après le bâtiment de captage, on rejoint le GR 549 "GR de Pays Balcon des Sept Laux" - marques rouges et blanches - puis on passe à proximité du Habert du Muret (1.448 m).

On reste sur la piste qui serpente agréablement dans l’alpage (bien que la vue soit en partie gâchée par la présence d’une ligne à haute tension) avant de rattraper le GR de Pays "Tour des Lacs des Sept Laux" à proximité du Habert d’Aiguebelle.

 

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Pas de la Coche

L’itinéraire monte ensuite en lacets S/SE en direction du Pas de la Coche, bien visible, en offrant une belle perspective sur le vallon du Vénétier, fermé par la Cime de la Jasse (2.478 m).

La Pas de la Coche surplombe le Lac de la Coche, la vallée de l’Eau d’Olle et le Rivier d’Allemont que l’on peut rejoindre en poursuivant sur le GR 549.

 

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Vallée de l’Eau d’Olle (vue du Lac de la Coche)

En dépit de la taille réduite du lac (en voie d’eutrophisation comme la plupart des petits lacs du Massif de Belledonne), le site du Lac de la Coche est magnifique et justifie que l’on s’y attarde quelques instants.

Pour rejoindre le Col de l’Aigleton (il n’existe aucune mention de cet itinéraire sur les panneaux) il faut suivre les indications et le sentier flêché Col de la Vache.

Nota  : pourtant bien tracé, cet itinéraire n’est pas indiqué sur la carte IGN au départ du Lac de la Coche.

 

Le sentier passe sous le Pas du Pin, traverse plusieurs zones d’éboulis et de gros blocs puis rejoint celui qui monte du Rivier d’Allemont. On poursuit en traversée sous les Roches Jaunes et le Pic du Pin avant de franchir le ruisseau qui descend du Fond de la Belle Etoile.

 

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Le sentier en traversée sous les Roches Jaunes

On laisse alors E le sentier du Col de la Vache sur la droite pour suivre N la rive gauche du ruisseau jusqu’au pied des éboulis, puis on s’oriente plein W dans l’étroit vallon qui conduit au Col de l’Aigleton que l’on rejoint au mieux, entre éboulis et chaos de rochers, après avoir repéré sur la gauche en haut le poteau blanc d’une station météo automatique.

Nota  : il n’existe ni sente marquée ni repères (hormis 2 minuscules cairns au départ) sur cette partie du parcours qui demande donc une attention soutenue pour s’orienter.

Du Col de l’Aigleton (2.266 m), belle vue sur les principaux sommets de la Montagne des Sept Laux et du Massif des Grandes Rousses (Pic de l’Etendard, Pic Bayle, Pic du Lac Blanc) et ses glaciers.

 

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Col de l’Aigleton (2.266 m)

Retour par le même itinéraire.

 

Nota  : au départ du Col de l’Aigleton ne pas chercher à "couper", notamment par mauvaise visibilité, du fait de la présence de plusieurs barres rocheuses sous la station météo), mais rester rive gauche au plus près de la coulée d’éboulis.

 

Autre possibilité  : après avoir franchi le Col, on peut descendre par la face W du Pic du Pin (sentier tracé mais parcours un peu plus engagé réclamant donc expérience et attention) pour rejoindre le Vallon du Vénétier et le sentier de montée à proximité du Habert d’Aiguebelle. Compte tenu de la brume épaisse montant sur ce versant, cette variante de retour n’a pas été empruntée.

JPG - 87.8 ko
Lac de la Coche (1.990 m)


Dénivelée : 1.025 m

 

Temps de marche : 5 h 00 (dont 3 h de montée)

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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 17:11

Randonnée du 25 septembre en compagnie de "Thomas"

 

Une très belle randonnée au coeur des Bauges par le Vallon et les Alpages d'Orgeval.


Conditions  : beau temps doux, brumes de plus en plus épaisses en cours de matinée mais épargnant le secteur du Mont de la Coche.

 

Départ


Parking de Nant Fourchu atteint à partir d’Ecole-en-Bauges (D60) puis par la D20 en direction du Hameau de Carlet et enfin par la route forestière qui conduit au fond du Vallon.

 

Nota : la route qui se prolonge après le parking, puis la piste pastorale qui lui succède sont strictement interdites à la circulation.

 

 

Mont de la Coche (vu depuis le vallon de Banc Ferrand)


Itinéraire


Carte IGN 1/25000° 3432 OT Massif des Bauges


Du parking (alt. 996 m - panneaux d’information sur la Réserve Naturelle des Bauges et ses zones réglementées), poursuivre sur la route pendant 400 m (on laisse sur la droite le sentier qui franchit le torrent du Chéran et monte E dans la forêt de Coutarse pour accéder notamment à la Pointe de la Fougère).

On prend ensuite à gauche (N) la piste forestière (dite "Chemin du Gros Fayard" - panneau) qui monte raide dans le sous-bois en s’élevant au-dessus du ravin creusé par le Nant d’Orgeval.

 

On atteint une première clairière (Chalet d’alpage) qui offre S une vue imprenable sur les "rails" du Mont Pécloz (2.197 m), sur le Mont d’Armenaz (2.156 m) et sur l’Arête de l’Arpette, puis on sort sur l’alpage en rejoignant la piste pastorale qui mène aux Chalets d’Orgeval.

 

Lever du soleil sur le Mont Pécloz

 

Le Vallon s’ouvre jusqu’au Col d’Orgeval sous la face E de l'impressionnante barrière rocheuse qui court du Mont de la Coche (2.070 m) à la Pointe d’Arcalod (2.217 m).

On poursuit sur la piste jusqu’aux Chalets d’Orgeval (1.603 m - fontaine ) puis, au niveau de la Croix, on quitte l'itinéraire qui conduit au Col d'Orgeval pour emprunter à gauche, plein W,  sous la falaise de la Pointe d'Arcalod  une sente peu visible qui monte en traversée dans l'alpage.

 


Chalets d'Orgeval et  la Croix (vue arrière)

 

 

Au sommet de l'épaulement (cote 1.700 m environ) on atteint un beau vallon suspendu orienté N/S et on laisse à droite le sentier qui mène à la Pointe d'Arcalod pour continuer S en direction du rognon de Banc Ferrand (1.819 m) à travers pierriers et lapiaz.

 


Le vallon suspendu sous la Pointe d'Arcalod

 


On atteint un premier verrou qui permet d'entrevoir la belle pyramide du  Mont de la Coche,  puis une vaste combe et une zone d'éboulis que l'on traverse par un sentier en balcon jusqu'au col qui sépare le Mont de la Coche du sommet de Tré le Molard (2.035 m).

 

 

 

La combe sous le Mont de la Coche et Tré le Molard

 

Au col, on laisse à droite l'itinéraire qui descend sur Plan Molard et le Plan de la Limace pour emprunter E le sentier très raide qui serpente le long de l'arête (prudence par temps humide car la pente est soutenue) et qui permet d'accéder au sommet du Mont de la Coche (2.070 m) marqué par une croix sommaire en fer et une borne.

 

De ce promontoire on bénéficie (en dépit de la brume!) d'une magnifique vue sur les principaux sommets des Bauges (Pointe d'Arcalod (2.217 m), Mont Trélod (2.181 m), Pointe de la Sambuy (2.198 m), Pointe de Chaurionde (2.173 m), Mont Pécloz (2.197 m et  Mont d'Arménaz (2.158 m) dont les altitudes modestes ne laissent pas imaginer pas la difficulté pour les atteindre (notamment dénivelée et distance).

 


La Pointe d'Arcalod (2.217 m) dans la brume

 

Pour le retour, on laisse juste au-dessous du Col l'itinéraire de montée pour prendre le sentier, bien visible, qui descend dans les éboulis de la face W du Mont de la Coche puis dans une partie herbeuse. Après avoir traversé une zone de lapiaz, on atteint une petite dépression puis un plateau qui surplombe les Alpages d'Orgeval et la piste pastorale qui dessert les Chalets. Suivre au mieux la "draye" assez pentue (sentier peu marqué) pour rejoindre celle-ci et reprendre l'itinéraire suivi à l'aller.

 

 

 

Dénivelée : 1.075 m

 

Temps de marche : 5 h 30 (dont 3 h 30 de montée)

 

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 09:27


Randonnée du 22 septembre en compagnie de "Thomas"


 

Très agréable randonnée sur ce petit sommet en bordure Est du Massif des Bauges.

 

 

 

La Belle Etoile marque le départ de la longue arête aérienne qui court jusqu’à la Dent de Cons. Son sommet offre un panorama splendide sur la Combe de Savoie, les Bauges, l’entrée de la Maurienne, le Massif de Belledonne....et le Mont-Blanc.

 

Conditions  : très beau temps, la brume annoncée restant cantonnée dans le secteur du Lac d’Annecy, température douce.

 

Départ


Prendre la D12 (depuis Seytenex - Faverges) ou la D201c (Frontenex - Verrens-Arvey) en direction du Col de Tamié. A proximité du Col prendre la D104 vers Mercury, puis la petite route à gauche qui mène au Hameau de la Ramaz (panneau). Passer le hameau et se garer au terminus de la route (lieudit "Les Teppes" - alt. départ 1.090 m - panneaux)

 

Itinéraire


Carte IGN 1/25000° 3432 ET Albertville

Du parking prendre le sentier qui monte N, parallèlement à la piste forestière. Large et bien tracé, il serpente agréablement dans la Forêt de Chevron (28 lacets) avant de déboucher sur l’arête au lieudit Croix de Périllet (1.710 m)

 

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Croix de Périllet (1.710 m)

De ce promontoire, belle vue sur la Combe de Savoie et sur le sentier de l’arête aérienne (déconseillé aux personnes sujettes au vertige et par temps humide) qui conduit au sommet de la Belle Etoile, bien visible et marqué par une croix.

Nota  : sur ce parcours, le sentier reste toujours tracé mais plusieurs ressauts rocheux demandent de l’attention.

 

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Crête et sommet de la Belle Etoile

Au sommet de la Belle Etoile (1.843 m - table d’orientation), panorama magnifique sur 360° (à partir du S : Pointe de la Fougère, Mont Pécloz, Parc du Mouton, Pointes de Chaurionde, de la Sambuy, d’Arcalod, de Cruessajran, Dent de Cons, Mont-Blanc, Roche-Pourrie, Mont Mirantin, Cheval Noir, etc, sans oublier l’ensemble de la Chaîne de Belledonne.

 

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Le Mont-Blanc vu du sommet

Après le sommet, l’arête se prolonge N/NE en direction du Col de l’Alpette en passant par le Pas de l’Ane (itinéraire équipé - câbles, marches - mais réservé aux randonneurs avertis), puis vers la Pointe de Cruessajran et la Dent de Cons par un cheminement très aérien.

 

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L’arête N et le Col de l’Alpette vus du sommet

Retour par le même itinéraire.

 

Nota  : variantes possibles de retour par le Chalet du Périllet (départ sentier N, 150 m au-dessous du sommet - panneaux) ou par le Plan de Langot (panneau sur sentier)

 

Dénivelée : 760 m

 

Temps de marche : 3 h 30 (dont 2 h 00 de montée)

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 15:04
Randonnée du 09 septembre 2009

Longue et belle randonnée entre lacs et gouilles au coeur du Massif de Belledonne.


Conditions : beau temps le matin, brumes montantes devenant de plus en plus épaisses à partir de la mi-journée.

Départ

Parking de Pré Raymond (lieudit La Pliou) atteint par la D11 menant de Domène à Revel, puis la D280 vers Le Rousset et la D280d vers les Granges de Freydière. Prendre ensuite la route forestière  jusqu'au lieudit "Les Quatre Chemins" puis continuer sur la piste jusqu'au parking (alt. départ 1.372 m).

Itinéraire


Carte IGN 1/25000° 3335 OT Grenoble - Chamrousse - Belledonne

Du parking (panneaux) on poursuit S sur la piste forestière puis on rejoint le GR 549A (marques blanches et rouges) au lieudit "Les Trois Ruisseaux".



Sur le sentier de montée

Le large sentier serpente agréablement dans la forêt, s'oriente E sous le Rocher Mottin (2.084 m) et ses cônes d'éboulis avant de se redresser pour franchir le verrou du Lac du Crozet (1.974 m) dont une partie des eaux est captée pour alimenter la petite centrale de Pré Fourneau.
Le sentier longe la rive droite de ce lac puis s'élève dans le Vallon du Mercier, succession de plusieurs plateaux qui abritent gouilles et mares.



Lac du Crozet (1.974 m)


Nota  : une légende locale (qu’il serait trop long de rappeler ici) relate les mésaventures conjugales du mercier. La tradition veut que l’on jette une pierre sur l’énorme cairn rencontré au bord du sentier, en souvenir du malheureux.

Quelques lacets permettent de franchir le dernier escarpement rocheux et d'atteindre le Col de la Pra (2.186 m - panneaux).
Avant de reprendre la montée en direction E des Lacs du Domènon, on peut descendre S jusqu'au Refuge de la Pra (20 mn A/R), ne serait-ce que pour voir l'immense plaine d'altitude (ancien lac comblé par les alluvions) qui s'étale au pied du Refuge et fermée par la Grande Vaudaine et les Pointes de Jasse Bralard.



Emissaire du Lac du Petit Domènon (2.386 m)


Nota : le Refuge de la Pra (2.109 m), réaménagé  confortablement et très fréquenté, est le point de départ des randonnées "courues" du Massif de Belledonne : Croix de Belledonne, Grand Colon, La Grande Lauzière, Pic du Grand Domènon, etc.

De retour au Col de la Pra, on monte E en direction de la cascade sautant l’épaulement rocheux que l’on surmonte soit à gauche (marques blanches) par une succession de chaos de gros rochers et de pierriers, soit au plus près de la rive droite de la cascade où un passage un peu plus physique (et vertigineux) est repérable (petits cairns au départ puis traces).

 

 


Lac du Grand Domènon (2.385 m)


Le Lac du Petit Domènon (2.386 m) se découvre derrière un dernier verrou rocheux au pied de la face S de la Grande Lance de Domène (2.790 m) qui se mire dans ses eaux turquoises. On poursuit sur la rive droite du lac pendant quelques minutes pour atteindre le Lac du Grand Domènon (2.385 m), copie conforme du premier, bordé au S par le Pic du Grand Domènon (2.802 m) et La Grande Lauzière (2.741 m).

A défaut de continuer vers l'E (Col et Croix de Belledonne, Col et Glacier de Freydane,  soit de 350 à 500 m de dénivelée supplémentaire) on peut monter en quelques minutes N sur le promontoire au dessus du lac (2.420 m) pour découvrir dans chaque creux de minuscules gouilles et avoir une belle vue générale sur le large cirque rocheux formé par la Grande Lance de Domène (2.790 m), le Pic Couttet (2.764 m) et La Grande Lauzière (2.741 m) séparés par les Cols du Lac Blanc, de Freydane, des Rochers Rouges et du Bâton.



Une des nombreuses "gouilles" rencontrées sur le parcours


Retour par le même itinéraire.

Dénivelée : 1.125 m

Temps de marche : 7 h 30 (dont 3 h 45 de montée)





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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 17:06
Randonnée du 07 septembre 2009

Un beau parcours de difficulté moyenne dans un secteur sauvage et peu fréquenté.


Conditions : beau temps doux

Départ

Prendre la D 525 a qui mène d'Allevard à Fond-de-France. A la sortie du village de Pinsot prendre à gauche la petite route qui monte en direction du Hameau du Gleyzin (panneau). A l'embranchement laisser le Hameau du Gleyzin à droite et continuer en direction du Hameau de la Bourgeat Blanche avant d'atteindre le  Hameau de Cohard, terminus de la route (alt. départ 1.200 m).



Lac Morétan supérieur (2.055 m)

Itinéraire

Carte IGN 1/25000° 3433 OT ALLEVARD - BELLEDONNE NORD

Du parking du Cohard, prendre le sentier (panneaux) du GR  de Pays "Tour du Pays d'Allevard" (marques jaunes et rouges) en direction du Vay et du Chalet de l'Aup Bernard.
On rejoint rapidement une piste forestière que l'on suit jusqu'à une intersection et une plate-forme de chargement. Prendre à droite (cairn) un sentier peu visible (coupes de bois récentes) qui recoupe la piste après quelques dizaines de mètres et continue en face (marques du GR de Pays).

Le sentier monte agréablement dans la forêt puis débouche à proximité du Chalet de l'Aup Bernard (1.575 m) bien protégé par son étrave paravalanches, faite de gros blocs (appelée "tourne" en Haute-Savoie). Ce chalet, très bien entretenu, comporte un coin-refuge à côté de la partie réservée au berger.

On continue derrière le chalet en direction du Vay (panneaux) en empruntant une large trouée récente dans la partie boisée (nouveau tracé du sentier en cours) qui retrouve l'ancien itinéraire après quelques centaines de mètres.
Le cheminement se poursuit à flanc sous la Montagne de Périoule, traverse 4 combes (dont la Combe Jacques) avant d'atteindre la Combe du Vay.


Chalet du Vay (2.040 m)  - Combe du Vay


Nota : sans être réellement difficile, l'étroit sentier domine des couloirs d'avalanches herbeux et pentus et réclame de l'attention (notamment par temps humide) car toute glissade pourrait être lourde de conséquences.

On remonte ensuite la Combe du Vay pour arriver au Chalet du Vay (alt. 2.040 m), également très bien entretenu, puis on continue vers le Col du Vay par une succession de chaos d'éboulis et de parties herbeuses.
A l'approche du Col, la pente se redresse nettement mais le sentier, assez peu marqué par endroits, ne présente pas de difficultés majeures.

Du Col du Vay (alt. 2.297 m) on domine le Lac Morétan "Supérieur" et les "gouilles" voisines, et une sente bien visible y conduit (alt. 2.055 m) avant un retour au Col pour admirer le vaste cirque qui entoure les lacs (Pics du Merlet, Pointe de l'Aulp du Pont, le Grand Morétan, Pic des Grandes Lanches, etc) la vue portant jusquà la Chartreuse et au Vercors.


Lac Morétan supérieur (2.055 m) vu du Col du Vay (2.297 m)


Retour par le même itinéraire.

Dénivelée : 1.380 m

Temps de marche
: 7 h 30 (dont 4 h 00 de montée)
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 20:30

Randonnée du 31 août 2009


Un très beau parcours dans la Combe de la Croix puis vers la Cime du Sambuis.


Conditions  : très beau temps, température agréable (10° au départ), bise sur le crêtes.

 

Départ


Col du Glandon atteint par la D927 (La Chambre) ou la D526 (Rivier d’Allemont).

Parking au Col (alt. départ 1.924 m)

 

 

 


Combe de la Croix


Itinéraire

 

Carte IGN 1/25000° 3335 ET Le Bourg d'Oisans - Alpe d'Huez


Du parking, prendre le sentier (panneaux) qui part W puis fait une longue traversée N, en légère montée, sous la bordure E des Aiguilles de l’Argentière.

 

A la cote 2.020 m, le sentier retrouve celui qui monte (raide) de "Sous le Col d’en Haut" puis s’engage dans le Vallon de la Croix, encaissé entre les barres rocheuses du Sambuis et les falaises des Aiguilles de l’Argentière.

Après quelques dizaines de mètres on laisse à gauche (panneaux) le sentier qui conduit au Lac et au Col de la Croix pour emprunter  une nouvelle passerelle métallique qui, bien que peu "écologique", remplace celle en bois, en partie emportée par les eaux).

Elle permet de franchir le torrent pour passer sur sa rive gauche et de trouver une sente assez peu marquée, mais "cairnée" qui monte en direction de la Cime du Sambuis.

 

 

La pente d'éboulis conduisant à l'antécime et au sommet (pointe à gauche)

 

 

On continue sur ce sentier qui, à flanc, surmonte plusieurs barres rocheuses et traverse des couloirs "exposés" avant d'atteindre une zone de gros blocs d'éboulis.

Dès lors, il convient de bien suivre les cairns qui jalonnent le parcours et conduisent à un petit verrou sur la droite, après avoir laissé N la direction du Lac du Sambuis, précédé de deux minuscules points d'eau.

Au sommet du verrou, on arrive à un petite gouille temporaire (maintenant à sec) dont on longe la "rive" droite pour atteindre de gros blocs de rochers et monter dans une goulotte  très raide (40°) en choisissant la voie la moins pénible, tantôt dans les éboulis, tantôt sur l'arête rocheuse.

 


Les Aiguilles de l'Argentière vues du sentier de montée

 

La dernière partie de l'itinéraire demande un bon sens de l'orientation. Continuer N en direction du sommet  sans chercher à "tirer à droite" (Nota : bien que ce cheminement apparaisse plus "naturel" et plus facile, on atteint dans ce cas un "collu" qui offre une belle vue sur les Aiguilles d'Arve et le Mont-Blanc mais ne donne pas accès au sommet).

 

En continuant la progression N, on sort sur la large arête qui conduit à l'antécime (2.727 m - borne) puis au cairn sommital de la Cime du Sambuis (2.734 m).

 

De ce point, magnifique vue "panoramique" sur les Aiguilles de l'Argentière (Aiguille Michel 2.913 m), les pointes jumelles du Rocher Blanc (2.928 m) et du Rocher Badon (2.912m), le Bec d'Arguille (2.891 m), la Chaîne de Belledonne, la Meije, la Barre des Ecrins et le Dôme, l'Etendard et les Glaciers de la Vanoise.

 


Le Mont-Blanc entre l'antécime et le sommet du Sambuis

 

Le sommet du Sambuis surplombe les vallons où se nichent le Lac du Sambuis (2.432 m) et le Lac de la Croix (2.415 m) - dominé E par le Col de la Croix (2.529 m) - et, par des à-pics vertigineux, les combes minérales et sauvages de Mont Rond et de Tepey.

 


Lac du Sambuis - Lac de la Croix - Rocher Blanc et Glacier du Rocher Blanc

 

Retour par le même itinéraire.

 

Dénivelée : 865 m

 

Temps de marche : 6 h 00 (dont 3 h 30 de montée) 

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